Dans cette époque particulière et étrange où nous devons prendre nos distances les uns par rapport aux autres, l’incertitude quant à l’avenir s’accroît avec le temps. Les rues, les places et les villes se cachent dans le silence.
Que se passera-t-il, bientôt, lorsque nous aurons à nouveau dépassé ce rythme ?
Notre aéroport est vide. Cargo travaille sans relâche pour combler les distances essentielles.
Mais qu’en sera-t-il lorsque nous retirerons le masque de la quarantaine, que notre peau pourra respirer à nouveau, que nous pourrons à nouveau nous retrouver près les uns des autres ?
Brussels Airlines et Brussels Airport cherchent de l’air et un nouveau souffle.
Infatigable, car l’espoir et l’amour pour l’aéroport et sa communauté ne sont pas au point mort.
Le ciel est peut-être vide, mais les Cieux ne le sont pas.
Les croyants savent que dans le silence une voix retentit, dans l’obscurité une lumière brille. C’est l’amour et l’espoir qui nous font tous avancer.
De loin, beaucoup de courage pour vous tous. Je prie pour vous tous qui luttez contre le chagrin pour les personnes perdues, les malades dans votre famille, pour ceux qui vivent seuls et manquent de compagnie, pour vous tous qui vivez dans l’incertitude…
Le ciel est peut-être vide, mais les cieux ne le sont pas.
Si je prends les ailes de l’aurore, Et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer,
Là aussi ta main me conduira, Et ta droite me saisira.
Si je dis: Au moins les ténèbres me couvriront, La nuit devient lumière autour de moi;
Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, La nuit brille comme le jour, Et les ténèbres comme la lumière.
Edwin Delen, aumônier de l’aéroport Bruxelles national
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Image : pixabay